Définition simple du free floating
Venu d’Asie, le « free floating » est un modèle de location de véhicules qui s’affranchit du besoin de station.
Si jusqu’ici, vous connaissiez les services comme Vélib’ à Paris, qui consistaient à permettre la location de vélos arnachés à des bornes, la vraie révolution de la mobilité douce est arrivée en 2017 dans la capitale. C’est l’entreprise Gobee.bike qui lance le concept en France : installer des parcs de vélos totalement libres de bornes.
Avant, vous payiez votre location et décrochiez votre vélo de sa borne, jusqu’à le ramener à une autre.
Aujourd’hui, vous payez votre location, enlevez un simple antivol et profitez à toute heure de votre vélo librement. Et plus besoin de le ramener à la station !
Quelle révolution a apporté le free floating ?
Cette pratique ne concerne pas seulement les vélos. Tous types de véhicules peuvent être en free floating, comme les trottinettes électriques, les scooters et même les voitures. Concrètement, qu’est-ce que ça a changé ? La liberté ! Ce qui retenait parfois les usagers de se mettre au vélo dans les grandes villes comme Paris, Lyon, Marseille ou encore Bordeaux, était le fait de devoir trouver des stations pour ramener leur vélo et de respecter des horaires stricts. Le free floating a radicalement changé la donne en permettant aux indécis de pouvoir utiliser le vélo (ou d’autres véhicules proposés) avec une liberté quasi-totale !
L’énorme avantage de ce mode de location est qu’il permet aux clients de pouvoir laisser le vélo sur n’importe quel trottoir. Les autres usagers du free floating les utilisent à votre suite.
Paris face aux vélos délaissés : on en est où ?
Malheureusement, l’inconvénient du free floating réside aussi dans son avantage principal. Pouvoir laisser son véhicule à n’importe quel endroit entraîne évidemment des dérives. C’est précisément ce qui est arrivé dans la ville de Xiemen en Chine. L’offre a tant dépassé la demande que des vélos entassés ont fini par bloquer des rues entières, contraignant la localité à créer des « cimetières de vélos » (lire l’article de Slate à ce sujet).
À Paris, la question est vite devenue épineuse face au stationnement parfois sauvage des vélos. Laissés n’importe où, souvent dans des lieux qui dérangent et sujets au vandalisme, ces vélos sont devenus une vraie question municipale. L’adjoint à la mairie de Paris en charge des transports, Christophe Najdovski, a évoqué dès 2017 la mise en place d’une « redevance pour occupation commerciale de l’espace public » (lire l’article du Parisien à ce sujet). Car, encore à l’heure actuelle, la législation concernant les mobilités douces n’encadre pas ces questions soulevées par les innovations en la matière.
Mais les acteurs du free floating s’organisent !
Face à une demande toujours plus grandissante (rappelons que Paris envisage de limiter l’usage des trottinettes électriques tant elles sont partout), les sociétés qui proposent des mobilités sans bornes trouvent des solutions. Mise en place de services de ramassement des engins, ouvertures de hangars supplémentaires pour permettre de recharger plus rapidement les batteries, l’adaptation est sans limites. En bout de chaîne, le client qui souhaite toujours plus de liberté de mouvement et qui fait face, notamment dans la capitale, à une interdiction progressive des voitures en centre.
En résulte un réel enjeu pour les marques afin de répondre toujours mieux aux attentes de leurs clients. Tout en respectant les nouvelles règles d’urbanisme !
12p5 gonfle à bloc les possibilités de stationnement
https://www.douzepointcinq.com/professionnels/offre-free-floating
Dans l’optique de continuer de permettre aux mobilités douces de s’épanouir dans la ville de Paris, le service de stationnement 12p5 propose aux entreprises de free floating ainsi qu’aux professionnels qui disposent d’une flotte de véhicules (restaurateurs, livreurs, coursiers, etc.) toujours plus de locaux. Nous venons aussi en aide aux entreprises qui fournissent des vélos à leurs employés et sont à la recherche de solution pour stationner leur flotte !
Qu’il s’agisse de vélos à assistance électrique en libre-service, de trottinettes électriques sans bornes ou encore de scooters électriques en free floating, il faut bien recharger les batteries à un moment. Les entreprises de free floating n’ont pas toujours la possibilité d’avoir des locaux de recharge à proximité des grands lieux fréquentés dans Paris.
Pour palier ce besoin, 12p5 référence plus de 800 points relais de recharge de batteries dans toute la capitale. Les acteurs du vélo en free floating ou trottinettes en libre-services peuvent y recourir. Mais ce n’est pas tout…
Après Paris, 12p5 passe à la vitesse supérieure et vient en aide aux professionnels du free floating et aux cyclologisticiens qui exercent à Mulhouse, Toulouse, Nancy, Marseille, Lille et Saint-Raphaël ! Contactez-nous pour en savoir plus et explorez notre service et ses avantages 👇
Mini-guide du bon free floater par 12p5
Opter pour les mobilités douces, c’est avant tout choisir un mode de transport qui prend en compte les autres. Nombreux sont celles et ceux qui souhaitent se mettre aux deux roues pour réduire leur empreinte carbone et offrir une chance aux autres générations de savoir à quoi ressemble un arbre. Mais se déplacer à vélo dans Paris, Lyon ou Bordeaux, ne suffit pas ! Votre bonne action est vite contrebalancée si vous laissez votre vélo ou trottinette traîner n’importe où après usage. Voici donc notre mini-guide :
- Stationnez votre vélo ou trottinette dans un endroit qui ne gêne ni la circulation des voitures, ni la circulation des piétons. Un stationnement gênant est d’ailleurs un motif de verbalisation ! Autant économiser vos deniers dûment gagnés !
- Pensez tout de même à trouver une place de parking qui soit à la vue des autres utilisateurs potentiels.
- Stationnez le vélo sur la béquille, droit et la trottinette stable. L’utilisateur ou l’utilisatrice suivante vous remerciera mentalement d’avoir pris soin du matériel.
- Vous avez vu un vélo ou une trottinette abandonnée au beau milieu d’une rue ? Déplacez le véhicule dans un endroit moins gênant.
- Et si vous avez vu un véhicule de free floating dans un mauvais état, n’hésitez pas à prendre une photo et à envoyer l’information au service de location pour les prévenir. Ça prend 2 minutes et c’est bon pour le karma !
Vous l’aurez compris, pour que toutes et tous puissions profiter pleinement de cette liberté, nous nous devons d’être vigilants. À chacun d’adopter les bons réflexes en tant que consommateurs, et en tant qu’innovateurs, à chacun de faire le maximum… dans son rayon.